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Mars 2014 : Printemps des poètes oblige
Vendredi de janvier, de pluie et de tempête,
Tout le mond’, c’est certain, reste dans ses chaussons,
Je ne suis pas marmott’ ni hibernante bête,
M’éclater je préfère, alors sortir osons.
Le Guillerm à Lannion, pas de chanc’ c’est complet,
Un tribute aux Pink Floyd, St-Brieuc c’est complet,
Les min’ de Trémuson à Plérin c’est complet,
Montagné à Plédran, Nolwenn Leroy complet.
Mais cette apocalyps’ météorologique
N’a donc pas arrêté tous ces gens audacieux !
Dans les rues se sont rués, contre toute logique,
Je n’sais plus où aller ni où poser mes yeux.
Alors on est allés voir un film au ciné,
Amateur de spectacles mais aussi cinéphile,
Et le Cri de l’Ormeau qui permet de fouiner,
L’important, voyez-vous, c’est d’êtr’ culturophile.
De ce constat peut-on tirer des conclusions ?
Sur la richesse ou pauvreté intellectuelle
Curiosité humaine, typ’ de programmation,
Soutenir les artistes, ou le télévisuel ?
Je ne suis qu’un passeur, et pas un sociologue,
Je n’ai pas d’hypothèse, et non plus d’analyse,
Mais toi qui as l’Ormeau comm’ meilleur catalogue,
Tu vas me l’expliquer avant que je ne crise.
Patrice Verdure
Monsieur Jourdain de la poésie
