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Mai 2023 : The Show must go on !
Il y a quelques jours, le Centre National de la Musique publiait d’inquiétantes conclusions au sujet des « petits festivals » dans son rapport présenté au Printemps de Bourges, mettant en lumière une forme d’impasse financière qui touche un grand nombre d’entre eux. La faute en grande partie à des augmentations de charges de près de 20% qui plombent les budgets et mettent en péril des modèles qui semblent arriver à bout de souffle. Au-delà des inquiétudes qui pointent dans notre enquête à lire page 2, ce qui frappe c’est avant tout la diversité des genres, modèles, solutions et pistes de réflexion évoquées pour imaginer un avenir pérenne. Ce qui frappe, c’est l’attachement de ces grands rassemblements à leur territoire et leur public. Ce qui frappe, c’est que dans un contexte économique tendu, chaque année voit fleurir de nouveaux festivals sur le territoire portés par des équipes bénévoles à l’enthousiasme combatif. Alors tous ne fêteront peut-être pas un jour leurs 40 ans comme Art Rock cette année, tous ne connaîtront peut-être pas le fabuleux destin d’un Panoramas, mais tous auront contribué, à leur échelle, à faire de notre territoire une terre où la musique et la fête se vivent au long cours, le temps d’un moment suspendu, dans une multitude de petites bulles de liberté devenues au fil du temps, essentielles.
Bonne lecture.
- La rédaction
