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Mai 2019 : Tempus fugit
Mon avant-dernier édito ! Comment vais-je pouvoir continuer à prendre du plaisir à écrire ? Je n’ai qu’à me mettre à écrire des livres, me direz-vous. C’est une idée, je vais y penser. Mais le temps presse. Qu’est-ce que je n’ai encore jamais dit dans ces rendez-vous mensuels ? Tellement de choses, bien sûr. Comme s’il suffisait d’écrire 300 000 signes en 20 ans pour avoir couvert tout ce qu’il y a à dire dans une vie, même si ça se limite à des pensées d’ordre culturel.
Il y a beaucoup d’arts dont je n’ai jamais parlé : l’esthétique des nuages, les 1 001 nuances de vert, la domotique, la danse des électrons, la gestion des horaires de trains, la performance sportive, la construction de maisons, la rhétorique politicienne, la recherche de pannes furtives, la réparation de corps humains, l’éthologie, la recherche pacifiste, l’analyse migratoire, le sauvetage de planète, l’agriculture raisonnée, la poésie du hasard, la reconstruction de cathédrales...
Vous êtes des millions à pratiquer ces arts, dont quelques milliers êtes lecteurs du CRI. Excusez-nous de ne pas parler de vos talents, mais il faut bien avoir des choix éditoriaux. Si ça ne vous convient pas, vous pouvez toujours nous en parler, on est ouverts à toutes discussions. Par exemple au cours de la fête des 20 ans du CRI qui se déroulera le dimanche 7 juillet sous la forme d’une grande garden-party artistico-culturelle dans le parc de la Villa Rohannec’h à Saint-Brieuc, ce que vous allez noter dare-dare dans vos agendas.
- Patrice Verdure - En transition