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Décembre 2018 : Le siècle du Remix
Nous vivons dans une époque post-moderne où il est de bon aloi de « remixer » les choses. Ça a commencé dans le domaine de la musique : le remix consiste alors à prendre une ancienne musique ou chanson et à la transformer grâce à des outils technologiques modernes, espérant ainsi la rendre plus accessible aux oreilles, aux cerveaux, aux comportements des populations actuelles, tout en respectant le génie patrimonial de l’original. Depuis quelques années on a vu aussi l’apparition des Muséomix, visant à l’innovation en scénographie des musées, où Saint-Brieuc s’est récemment brillamment illustré. On peut imaginer que l’on peut remixer dans tous les domaines. Mais n’est-ce pas déjà à un remix du monde entier qu’on assiste avec Microogle Gosoft et leurs comparses ? On ne peut pas lutter contre mais on peut, on doit compléter ce remix du monde par le développement d’initiatives classiques telles que écologie, vélo, pratiques artistiques, relations humaines..., essayant de vivre une synergie harmonieuse entre le classique et le moderne, entre le réel et le virtuel.
Le CRI de l’Ormeau cherche à se situer dans cette synergie. Le remix récent auquel il a procédé vise à encore améliorer cette posture, construite à la base, il est bon de le rappeler, sur une structure moléculaire avec une embase territorio-alpha-communale chromo-référencée doublée d’un rubriquage capillotracté et graphico-tarifé, ensemencée de persiflage subliminal et ponctuée d’une grille pagino-estampillée.
Patrice Verdure - Remixé du baby-boom