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PandaPendu
Pop synthétique
C’est une véritable bouffée d’air frais qui nous est proposée par Yann Ollivier dont le nouveau projet PandaPendu vient tirer son épingle du jeu avec une pop synthétique fourmillant de subtiles saveurs aigres-douces. Epaulé pour l’occasion par le prolifique Maxwell Farrington, mais également par le compère Elouan Jegat (Thomas Howard Memorial), le musicien guingampais nous convie aux entêtantes déclinaisons d’un Ouest terne dont les lumières finiraient par transpercer le brouillard. L’EP regroupe cinq compositions soutenues par un chant robotisé, quelques superpositions métronomiques et mélodies affriolantes, totalement ancrées dans notre époque. Les titres flirtent en effet avec certaines textures sonores qui semblent plus ou moins lorgner en direction du nu-disco. Pour autant, PandaPendu assume sa singularité grâce à ses emballements finement électrisés. Le ton général est donc globalement léger et se nimbe parfois d’une certaine forme de mélancolie. Bref, un format idéal, taillé pour pigmenter la morosité environnante.
- Ivlo Cold
