Bonjour Fisel #2 : ‘Ndiaz + Craze + Bubbey Mayse + Nar

Bubbey Mayse ©DR

Nous invitons l’équipe du festival Fisel pour composer cette nouvelle édition de la Fête de la Bretagne à Bonjour Minuit. Découvrez les créations actuelles d’artistes bretons, tout en navigant hors de notre territoire avec une partie de la soirée tournée vers l’Europe de l’Est et la Turquie.

‘Ndiaz

Issus des festoù-noz, les quatre musiciens de ‘Ndiaz forment l’un des groupes phares de cette nouvelle scène de Bretagne qui émerge depuis quelques années. Ils créent une musique à danser où les influences s’hybrident, une recherche sonore où la musique cuivrée s’associe à la frénésie élégante et à la transe explosive. La musique du groupe se destine à la fête et à l’exultation des corps. Leur nouvel album La Brune vous invite dans ce moment si particulier de la journée avant le soir, où la fête prend une autre tournure et les craintes du jour laissent la place à l’exubérance des danses.

Craze

Un biniou, central, mais qui n’est pas le propos. Une musique, répétitive, brute, minimale. Un corps, qui ne fait qu’un avec l’instrument, au cœur du public, dans un format cours en continu. Voici le dispositif solo de Craze. Il fait le pari de vous embarquer avec lui dans une transe singulière, de l’ordre du rituel, à l’aide de cet instrument (im)populaire. La mise en relation d’un instrument puissant à l’intime de l’interprétation devient une expérience brute entre musique contemporaine, headbanging et transe soufie.

Bubbey Mayse

Portées par leurs instruments de musique et leurs voix, les quatre musiciennes de Bubbey Mayse partagent des histoires arrangées à quatre âmes. Elles reprennent des musiques juives venues d’Ukraine, de Pologne, des États-Unis, des mélodies tziganes, des chansons de fêtes, contemplatives, ou bien encore des chansons d’amour, et y intègrent leurs propres compositions. Le concert des Bubbey Mayse est une invitation dans un atelier singulier, où la vie est parfois plus douce que dans la réalité.

Nar

Entre Thrace, Méditerranée et Anatolie, les airs circulent depuis toujours. Beaucoup filent de la cour du sultan se réfugier sous les doigts des tziganes, d’autres passent des épaules kurdes aux pieds grecs en dansant. D’autres encore glissent des yeux embués des rébètes jusqu’au port de Marseille. Certains parviennent à l’Atlantique, faufilés dans des oreilles bretonnes ou entre des cordes bulgares. À l’accordéon et à la gadulka, Jean Le Floc’h et Pauline Willerval en ramènent quelques-uns à votre table.

Co-org. La Fiselerie