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Didier Squiban / Bernard Le Dréau / Jérôme Kerihuel : Sonate en trio
Musique classique bretonne
Ola, la vigie ? C’est un piano, Capitaine ; dans un trio beau, Matelot. Trait calibré, à-plat des couleurs, maîtrise du contour, épure de l’idée, nulle ombre, hachure, flou ; foin du dégradé. Bien savoir de quoi l’on parle, s’en faire une fierté. Avoir la politesse de l’offrir à l’entour parfaitement facile puis translation des invariants au travers d’archétypes exotiques : La ligne claire, Tonnerre de Brest ! Tintin est imparable, de 7 à 57 ans, de l’enfant d’hier, du temps de Bécassine, à l’âge de mes 18 ans, celui de la renaissance de la fibre celtique, jusqu’au jour d’aujourd’hui quand, dans la grande maison d’écume et les enfants partis, on s’étonne à chercher encore, une pièce pour la paix !
Hergé 24 albums ; Didier 25 ! Avantage au marin d’Iroise. C’est ma tournée, dit Haddock, au comptoir au coin de la rue Poullig Al Lor, ou de la rue Richelieu, au p’tit matin. 3 p’tits blancs pour Nanou et Momo, 5 pour Hans et Bruno et 7 pour le secret de la Licorne, le Motus Bleu qu’on voudrait blanc comme le cigare du phare d’Ouessant. "L’angoisse et l’innocence" de la ligne claire mais l’effacement aussi, à l’image du piano laissant à Bernard et Jérôme le rayon vert des dernières secondes.
- Pilc
Didier Squiban (piano), Bernard Le Dréau (saxophones, clarinette), Jérôme Kerihuel (tablas et percussions).
Extrait sonore disponible sur www.didier-squiban.net
