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Septembre 2014 : Hommage funeste

26 août 2014


Chers lecteurs, je vous écris du 31 juillet 2014. Il y a 100 ans mourait Jean Jaurès et naissait Louis de Funès. Et moi je cherche une rime en "ès" pour trouver un sens à ce choc de l’Histoire, je le confesse.


C’était une époque où on n’imaginait pas encore les SS, ni les Mercédès, le PS, les SMS, l’URSS, les US, mais où existaient déjà la bouillabaisse, le topless, le délit de faciès, peut-être aussi les pince-fesses et les tire-fesses. 


Est-ce faire injure à l’un que de l’honorer en même temps que l’autre ? Ca le rabaisse, le blesse, l’affaisse, tout ça pour faire une prouesse ?
J’ai eu le même genre de débat le 10 décembre dernier, jour où mouraient Jim Hall et Jean-Louis Foulquier. Un copain à moi n’en avait que pour la disparition d’un des plus grands génies de la musique (jazz) du XXè siècle et s’en contrefichait carrément de celui qui n’a été qu’un des plus importants révélateurs de la chanson française de la fin du siècle, et qui a eu pour principal tort de mourir le même jour. Ce genre de mépris est à désespérer d’exister ! Je sais bien que Mozart aura laissé une trace bien plus importante que toi ou moi dans l’Histoire du Monde, mais je fais ce que je peux. Il y a les géants, qui nous aident à voir plus loin quand on monte sur leurs épaules. Jaurès, De Funès, Jim Hall, Foulquier en sont. Qui va hiérarchiser leurs gigantismes ? A côté d’eux (ou en-dessous) c’est la somme des actions de tous ceux qui bougent et créent leur petite crotte qui fait aussi évoluer le Monde. En positif ou en négatif, ça c’est encore un autre débat.

Nous sommes, en ce mois de septembre, à l’aube d’une nouvelle saison culturelle costarmoricaine. Elle sera, comme les précédentes, remplie de milliers d’artistes, plus ou moins géants, qui, tous ensemble, nous aident à vivre. Rendons leur grâce en nous intéressant à ce qu’ils font.

C’est avec liesse que je vous laisse cette pièce, sans tristesse ni rudesse, mais une richesse de stress que professe la gentillesse de ma nièce à toute vitesse et sans paresse, comme une déesse dont la sagesse et la finesse caressent la détresse de ma bassesse.
SOS je suis HS.


Patrice Verdure
Homme de presse

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