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Dour-Le Pottier Quartet : Treusioù ar pewar awel
Musique bretonne ouverte
Après un premier disque salué par la critique et le public, l’épreuve du second n’en est que plus redoutable. Ecueil paré pour Dour-Le Pottier Quartet qui poursuit son chemin avec une petite altération de cap qui devrait pouvoir le mener du fest-noz au concert. On retrouve cette qualité de son et de phrasé qui est une marque de fabrique pas facile à décliner lorsque le propos est fondé sur des cordes frottées, violons, violoncelle et contrebasse auxquels il faut ajouter quelques percussions histoire d’exciter les danseurs. Cette formule est remarquablement mise à profit car pas une once d’énergie ne se perd dans les volutes des arrangements. La Dañs Fisel en témoigne avec une vitalité qui restitue la gestuelle du pas, avec une subtile alternance de phrases tantôt nerveuses tantôt tranquilles. La complicité du groupe affleure dans le jeu des violons, magnifiques, bien soutenus par un violoncelle aux belles attaques. La technique instrumentale se met au service d’une musicalité permanente. Les invités apportent leurs couleurs, Youenn Lange, Stéphanie Theobald, Christian Pacher et Fañch Oger au chant, sans oublier la touche exotique de Parveen et Ilyas Khan qui orientalisent le métissage.
- Karr Nij
